Norah, qui arrivait de l’aéroport, avait pris un taxi puis marché longuement dans la chaleur car elle avait oublié l’adresse précise de son père et n’avait pu se retrouver qu’en reconnaissant la maison […].
Et elle remarqua, ébranlée, que les pieds de son père étaient chaussés de tongs en plastique, lui qui avait toujours mis un point d’honneur, lui semblait-il […].
Était-ce parce que cet homme débraillé avait perdu toute légitimité […]?
[…] elle offrait à l’attention de son père, sans le détourner, un visage nu, luisant qu’elle n’avait pas pris la peine de poudrer dans le taxi […].