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ÉCRITURE III: Mme de Staël (France/Suisse 1766-1817), Corinne ou l’Italie
Célèbre écrivain politique, romancière et essayiste persécutée par Napoléon, Mme de Staël a passé de longues années en exil.
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«Voyager est, quoi qu’on en puisse dire, un des plus tristes plaisirs de la vie. Lorsque vous vous trouvez bien dans quelque ville étrangère, c’est que vous commencez à vous y faire une patrie; mais traverser des pays inconnus, entendre parler un langage que vous comprenez à peine, voir des visages humains sans relation avec votre passé ni avec votre avenir, c’est de la solitude et de l’isolement sans repos et sans dignité ; car cet empressement, cette hâte pour arriver là où personne ne vous attend, cette agitation dont la curiosité est la seule cause, vous inspire peu d’estime pour vous-même, jusqu’au moment où les objets nouveaux deviennent un peu anciens, et créent autour de vous quelques doux liens de sentiment et d’habitude.»
Corinne ou l’Italie, extrait chapitre 2 (Source : http://www.mediatheque.cg68.fr/livre_num/corinne.pdf)
Cette déclaration ne provoque pas vraiment de discussion polémique. Cependant on peut subjectivement s’identifier à ce que Mme de Staël décrit, ou au contraire on peut aimer voyager pour le sentiment d’exil qu’apportent les voyages. Vous allez commenter cette citation en suivant une série d’instructions ( 5 segments). Lorsque vous avez fini rassemblez les différentes sections de votre essai et éditez-le. Ajoutez des transitions si nécessaire !
PAPIERS-MÂCHÉS NE CONSERVE PAS VOTRE TRAVAIL ! SAUVEGARDEZ TOUTES LES PHASES DE VOTRE ESSAI!
Pour vous aider, voici un résumé des sentiments de Mme De Staël :
→Il est triste de voyager à moins de s’intégrer dans la culture des pays que l’on traverse.
→Il est triste de voyager quand tout ce que l’on rencontre est nouveau, inconnu et incompréhensible.
→Les voyages nous exposent à la solitude, nous détachent du monde, voire même de nous-mêmes.
→Nous avons besoin de liens et d’habitudes.