L’adieu du cavalier, Vocabulaire de l’explication de texte
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1. Question
Copiez les mots dont vous avez besoin pour compléter l’explication, et placez-les dans le texte.
a pour fonction de // alternant // antithèse // conclut // Contrastant // croisée // D’emblée // disposition // enjambement // est extrait // intitulé // introduit // liminaire // octosyllabiques //rythme // se compose // s’opère // soulignant // soupirant // synecdoque //
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L’Adieu au cavalier (1918), de Guillaume Apollinaire, du recueil de vers Calligrammes. dans le titre, Apollinaire annonce le caractère inévitable et irrévocable de la disparition du cavalier, qui va mourir sur le champ de bataille. Le poème de deux quatrains et la des rimes, rimes féminines et rimes masculines, est (ABAB). Le premier quatrain se caractérise par une certaine atemporalité (l’attente désœuvrée et insouciante du cavalier perdu dans ses rêves) et expose la perspective idéaliste et naïve du soldat, que vient souligner l’usage d’une : “Ah Dieu! que la guerre est jolie”. Comme une femme pourrait l’être, la guerre est donc idéalisée. D’ailleurs dans ce premier quatrain, la bague est une qui sinon la présence, du moins l’existence d’une fiancée, elle aussi attendant, et . Mais l”interjection du vers (“Ah Dieu!) annonce aussi la rupture qui dans le deuxième quatrain, rupture renforcée par une anaphore fixant le destin du soldat (l’exclamation admirative “Ah Dieu!” se transforme en “Adieu”). À la sonnerie de la trompette le soldat entre dans l’action, dans le temps et dans la réalité de sa situation. Dans ce deuxième quatrain la perspective du poète, témoin de la disparition du cavalier, remplace froidement son idéalisme, tout en le démystifiant. Le du poème s’accélère avec l’apparition du passé simple et d’une rime interne (“disparut/mourut”), qui soulignent la rapidité avec laquelle la mort emporte le soldat. L’ “Et mourut là-bas tandis qu’elle/Riait au destin surprenant” mettre en évidence le rire, tout en la cruauté de la guerre. En effet ce rire final est choquant, d’autant plus qu’il accompagne l’annonce de la mort du cavalier. avec le passé simple, l”imparfait (“Riait”) prolonge le rire au-delà de la mort du soldat. Le pronom “elle”, non référé, provoque d’autre part une ambiguïté: qui rit? La fiancée? La mort? La guerre? Finalement, bien que “tournant” s’accorde sémantiquement avec l’adjectif “surprenant”, Apollinaire sur une dernière pointe ironique en qualifiant ce destin de “surprenant”.
CorrectIncorrect -