Doit-on interdire la pratique de l’avortement ?
Niccolo Amarca (2010) ©
La controverse autour de la pratique de l’avortement continue de croître dans la société américaine. En effet, tant que l’avortement continue à être légalisé ou interdit dans le monde, il y aura toujours un argument. C’est la raison pour laquelle les gens qui sont contre l’avortement et ceux qui sont pro-choix sont constamment à couteaux tirés. N’est-il pas nécessaire de finalement interdire mondialement une pratique qui tue la vie des bébés innocents? Ou doit-on avoir la liberté de choisir si on est prêt ou pas à accueillir un enfant dans ce monde ? Il est vrai que nous avons tous nos propres opinions sur ce sujet, mais nous devons tous trouver un compromis favorable aux deux parties.
Pour beaucoup de gens, l’avortement n’est rien de plus que l’acte de tuer un autre être humain. Mais ce qui est le plus triste c’est que l’on tue un bébé, une personne qui n’a pas encore pris son premier souffle ; ceci à cause une fornication non protégée. Selon les gens qui sont contre l’avortement, avorter est donc une décision cynique et lâche qui doit être évitée à tout prix. Beaucoup d’organisations religieuses et spirituelles protestent, en effet, pour rendre l’avortement illégal. Ainsi, très souvent, ces organisations se pressent autour des cliniques d’avortement pour essayer d’empêcher les femmes de «tuer» leurs bébés à naître.
Pourtant, selon d’autres personnes, l’avortement est une décision que l’on devrait avoir le droit de prendre. Pour ces personnes, il ne s’agit pas de tuer un enfant à naître ; c’est une décision personnelle et elle détermine si cette personne est prête à être parent ou pas. Comme il y a déjà trop de parents indignes dans le monde, les gens qui sont pro-choix pensent que l’avortement est une décision responsable et désintéressée car les personnes qui choisissent d’avorter sont conscientes qu’elles ne peuvent pas s’occuper de leur enfant adéquatement. De plus, de nombreuses femmes victimes de viol deviennent enceintes involontairement. Donc les défenseurs du pro-choix font valoir que ces femmes devraient être en mesure de décider de garder ou de ne pas garder cet enfant illégitime après un tel crime terrible.
Il est vrai que l’avortement doit avoir des limites, mais il est extrême de l’éliminer complètement. La légalisation de l’avortement devrait s’appliquer seulement en cas de viol, pour sauver la vie de la mère ou pour des complications de santé. En réalité, une solution existe pour les autres cas : si la personne ne veut pas l’enfant ou si elle ne peut pas l’élever, elle peut en effet le mettre en adoption. Puisque l’avortement est une décision grave, il faut en user avec beaucoup de discrétion et de précaution.
En conclusion, la pratique de l’avortement restera toujours controversée. Alors que ce n’est pas juste de tuer un bébé pour la seule raison qu’on ne le veut pas, il est compréhensible d’avorter dans les circonstances d’un viol et pour des raisons de santé.